Abricotier Hargrand

L’Abricotier Hargrand est une variété à auto fertilité partielle, vigoureuse et productive. Cette variété est adaptée aux régions septentrionales grâce à sa floraison semi-tardive, à sa résistance au froid et à sa résistance aux maladies, dont la bactériose. Les fruits sont jaune orangé, de taille moyenne, environ 5 cm de diamètre, de forme oblongue. Leur couleur est un peu terne à la récolte. La chair est orange foncé, ferme, sucrée, d’une excellente qualité gustative. La récolte a lieu à partir de mi-juillet.

L’abricotier est originaire d’Asie Centrale et Orientale. Il est cultivé en Chine depuis 3 000 ans avant Jésus-Christ. L’abricotier que nous cultivons (Prunus armeniaca) a été introduit dans le bassin méditerranéen à partir de l’Arménie, d’où son nom, au début de l’ère chrétienne. Son introduction en France s’est faite à la Renaissance. Au Canada, dans la station de Harrow, les scientifiques Lapins et Bailey ont croisé, en 1972, les abricotiers V5 1092 et NJA1 pour créer un hybride : l’Abricotier Hargrand.

Grâce à sa floraison semi-tardive, lui évitant les gelées de fin d’hiver, et à sa bonne résistance au froid, l’Abricotier Hargrand est adapté aux régions septentrionales, au Nord de la Loire. Une situation ensoleillée, protégée des vents et orientée au sud améliorera la fructification.
Cette variété a un port érigé, traduisant un arbre fin et en hauteur, à feuillage espacé et des branches à croissance verticale. Les feuilles sont dentées, en forme de cœur, et ont un pétiole long. Il atteint jusqu’à 4 m de hauteur pour un diamètre de 3 m. Il commence à produire à 3 ans et devient complètement adulte à 7 ans.
La floraison de l’Abricotier survient fin mars, avant l’apparition des feuilles. La floraison est portée par les rameaux de l’année précédente. La fleur possède 5 pétales roses et des sépales pourpres. Elle est odorante, mais ne dure que peu de temps. La fructification aboutira à la maturité des fruits à partir de mi-juillet pour une quinzaine de jours.

L’Abricotier Hargrand a une auto fertilité partielle. Si cette autofertilité parait suffisante dans les régions au nord de la Loire, il est fortement conseillé d’avoir recours à l’abricotier pollinisateur de cette variété, l’abricotier Bergarouge.

On consomme l’abricot frais, séché ou préparé : confitures, tartes, compotes, abricots au sirop… On le retrouve également dans des plats salés, tels que le lapin aux abricots et au panais, recette anglaise. Les jus d’abricots sont avantageusement coupés avec une touche de jus de pêche pour casser l’acidité naturelle de l’abricot.